- Rédigez des évaluations de la même longueur et en utilisant des structures semblables pour l’ensemble du personnel. Cela permet d’assurer un niveau de détail similaire, et donc de présenter les aspects particuliers de chacun·e.
- Reconnaissez la valeur de différentes approches permettant la réalisation des objectifs (p. ex., les employé·e·s introverti·e·s adopteront possiblement une approche « plus tranquille » que les employé·e·s extraverti·e·s).
- Appuyez-vous sur plusieurs sources (p. ex., rétroaction de mentor·e·s ou témoignages de collègues, etc.).
- Demandez à un·e collègue qui connaît l’employé·e de valider votre évaluation.
Au moment de planifier des activités de perfectionnement pour votre équipe
- Qui proposez-vous pour de l’accompagnement professionnel, du mentorat, un événement de réseautage ou des affectations de grande envergure? Y a-t-il une tendance? Si oui, pourquoi est-ce le cas?
- Comment vos choix pourraient-ils affecter certaines personnes moins soutenues, ainsi que leur intérêt et leur capacité à se développer et à progresser?
- Quels sont les avantages mutuels de soutenir quelqu’un à qui vous n’auriez pas nécessairement pensé?
Au moment de collaborer avec vos collègues
- Adopteriez-vous une approche différente pour soutenir cet·te employé·e, par exemple en ce qui concerne le format ou la fréquence de votre rétroaction, s’il·elle vous « ressemblait plus » sur le plan des caractéristiques personnelles, du type d’emploi ou de l’emplacement? À quelle fréquence et de quelle façon devriez-vous souligner les réussites?
- Quels préjugés (croyances, stéréotypes et suppositions) pourraient vous empêcher de fournir un excellent soutien à cet·te employé·e?
- Lorsque vous recommandez des activités, le contenu et le moment cadrent-ils avec ses croyances et coïncident-ils avec des pratiques culturelles importantes? Des mesures d’adaptation rendraient-elles ces activités plus accessibles et percutantes?
Fournissez de la rétroaction inclusive
Ayez conscience de ce qui suit31 :
Langage, ton et expressions
Si vous offrez de la rétroaction à quelqu’un dont la langue première est différente de la vôtre, soyez conscient·e que les analogies, les métaphores, les blagues ou les références sportives n’ont peut-être pas de traduction dans sa langue.
Soyez prêt·e à fournir des explications supplémentaires si la personne n’a pas réagi du tout ou a réagi plus fortement que prévu.
Évaluez la manière dont vous vous identifiez à l’expéditeur·rice ou au·à la destinataire.
Votre approche diffère-t-elle lorsque vous donnez une rétroaction à une personne que vous pensez pouvoir bien comprendre ou qui vous ressemble davantage?
Donnez-vous inconsciemment le bénéfice du doute à certaines personnes, alors que vous attendez que d’autres se justifient davantage?
Suppositions erronées
Quelles suppositions erronées influencent ce que vous voyez, la perception que vous en avez et la façon dont vous fournissez de la rétroaction à cet égard? Par exemple, si un·e employé·e est systématiquement en retard au travail, votre préjugé inconscient, alimenté par des stéréotypes sociétaux, peut vous amener à remettre en question l’engagement de cette personne – alors qu’en fait, elle prend soin d’un parent malade.
Vérifiez que votre rétroaction est fondée sur des faits et des comportements observables.