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Introduction

La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions considérables et durables sur l’économie mondiale, en redéfinissant les normes sociétales et en apportant des changements sans précédent à la façon dont les gens travaillent.

L’un des changements les plus notables a été la progression du travail à distance. Puisque la technologie propose de multiples opportunités de travailler de cette manière, la frontière entre le « bureau » et la « maison » tend à s’estomper. Aux fins du présent rapport, le travail « à distance », « hybride » ou « hybride et à distance » désigne une situation dans laquelle un·e employé·e a la possibilité de répartir ses heures de travail hebdomadaires entre les locaux de l’employeur·euse et son domicile.

Il est impératif que le secteur de l’électricité soit efficace et fiable pour que l’économie canadienne réalise tout son potentiel et que les citoyen·ne·s bénéficient d’une bonne qualité de vie. Par conséquent, le lien entre la capacité du secteur à attirer, recruter et conserver suffisamment de main-d’oeuvre bien formée et son recours aux formules de travail à domicile mérite d’être examiné attentivement. Ce bref rapport, qui reflète les opinions des praticien·ne·s des ressources humaines interrogé·e·s par RHIEC, ainsi que les données officielles, examine la prévalence du travail hybride et à distance dans le secteur de l’électricité au Canada, ainsi que les perceptions à son égard et les conséquences qui en découlent.

Au Canada, de nombreux types de formules de travail non conventionnelles sont proposés aux employé·e·s pour les aider à concilier leurs obligations professionnelles et familiales. Il s’agit notamment des horaires de travail flexibles, de la semaine de travail comprimée, du travail à temps partiel, du partage d’emploi et des congés autofinancés. En offrant aux employé·e·s des possibilités et des ressources pour équilibrer leur vie personnelle avec leurs obligations professionnelles, on peut diminuer le stress et avoir des effets positifs sur leur engagement, leur dévouement et leur niveau de satisfaction au travail. La capacité d’un·e employé·e à tirer parti de ces options dépend de ses fonctions, ainsi que des exigences opérationnelles et de la philosophie de gestion de l’employeur·euse.

En 2023, Ressources humaines, industrie électrique du Canada (RHIEC) a mené un sondage national auprès des employeur·euse·s du secteur de l’électricité afin de recueillir des informations et des points de vue sur divers aspects de la main-d’oeuvre, ainsi que sur les pratiques de gestion des ressources humaines. 1

Sondage de RHIEC auprès des employeur·euse·s
En juillet 2023, RHIEC a mené un sondage auprès des employeur·euse·s du secteur canadien de l’électricité, ainsi que des établissements d’enseignement et de formation qui procurent les compétences et la formation dont les employé·e·s ont besoin pour travailler au sein de ce secteur. Le sondage auprès des employeur·euse·s a été rempli par plus de 70 organisations de chaque province et territoire, représentant des salaires annuels totalisant plus de 4 milliards de dollars. Source : Électricité en demande : Perspectives du marché du travail 2023-2028

Bon nombre des questions posées dans le cadre du sondage portaient sur les formules de travail hybride et à distance. Les réponses à ces questions, ainsi que les données pertinentes de Statistique Canada, sont examinées ci-dessous.

1 Le secteur de l’électricité est défini comme les professions dus groupe industriel 2211 — Production, transport et distribution d’électricité – du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN). Ce groupe industriel (ou « sectoriel » dans le langage courant) englobe des centaines de professions différentes liées à la production, au transport et à la distribution d’électricité.