Aller au contenu principal

Tout le monde peut jouer un rôle dans la création d’un environnement inclusif et collaboratif.

Lorsqu’ils·elles possèdent les aptitudes requises pour assurer une inclusion quotidienne, les employé·e·s peuvent s’exprimer et ont la confiance nécessaire pour travailler avec des personnes différentes d’eux·elles.

Façons de contribuer à une culture de travail inclusive 

Dans un lieu de travail inclusif, tou·te·s ont l’occasion de contribuer, et les perspectives et approches divergentes peuvent faire l’objet de discussions ouvertes. Plus chacun·e a l’impression de pouvoir contribuer à l’équipe, plus l’expérience sera positive, gratifiante et enrichissante pour tou·te·s.39 

Jeter les bases 

Accepter d’être en désaccord : Parvenez à une entente sur les « normes » se rapportant à la façon de travailler ensemble et à des manières simples et respectueuses de dénoncer les comportements improductifs ou irrespectueux des autres. Il peut être d’abord pénible de le faire, mais les avantages d’une résolution immédiate des problèmes vous amèneront bientôt à intégrer cette façon de faire à vos collaborations périodiques. 

Attribution des tâches 

Gardez l’esprit ouvert : Par exemple, demandez-vous : « Pourquoi un·e employé·e récemment engagé·e ne peut-il·elle pas introduire quelque chose de nouveau? ». 

Assurez une rotation des tâches dans l’équipe : Tout en respectant le niveau d’aisance et les préférences de chacun·e, alternez les responsabilités liées aux tâches (organiser les réunions et les événements sociaux, par exemple) parmi les membres de l’équipe afin de mobiliser tout le monde et d’indiquer que chaque contribution compte et que tout le monde peut s’acquitter de n’importe quelle tâche. 

Planification 

Échangez vos idées avec une personne de façon inattendue : Nous avons tou·te·s une perspective unique découlant de notre expérience vécue – vous pourriez découvrir un nouvel angle ou une façon de voir les choses qui ne vous serait jamais venue à l’esprit. 

Oubliez toutes vos suppositions : La prochaine fois que vous vous surprenez à penser « Elle n’aura pas d’intérêt pour cela », « Il n’a pas le temps » ou « Ils·elles ne connaissent rien à ce sujet », arrêtez-vous et posez ces questions. 

Interactions sociales 

Abordez d’autres sujets que le travail : Chaque membre de l’équipe apporte avec lui·elle une expérience vécue complexe fondée non seulement sur sa capacité, son genre, sa race et sa culture, mais aussi sa génération, sa classe socioéconomique, ses croyances et plus encore. Discuter ensemble d’autres sujets que le travail (tout en étant sensible au niveau d’aisance des autres) permet à chacun·e d’exprimer tous les aspects de sa personnalité dans sa vie professionnelle et de renforcer les liens au sein de l’équipe. 

Cela aide l’inclusion à devenir virale

Faites le point sur l’incidence : Tous les deux mois, faites le point ensemble sur les résultats des nouvelles « normes » (p. ex., en ce qui concerne la capacité à résoudre des conflits, l’innovation et la créativité, la pleine participation, le sentiment d’appartenance, etc.) et lancez des idées pour les intégrer davantage. 

Transmettez ces normes : Engagez-vous à incarner vos façons de travailler inclusives lorsque vous collaborez avec d’autres équipes, que vous siégez à des comités et que vous traitez avec des fournisseurs et des membres de la collectivité. 

Tenue de réunions inclusives 

Les réunions sont souvent propices aux préjugés et aux microagressions. Pour les contrer, travaillez avec d’autres membres de votre équipe et entendez-vous sur des normes et des stratégies pour gérer les comportements d’exclusion lorsqu’ils se produisent. Affichez-les dans les salles de réunion à titre de rappel.40 

  • Appliquez et imposez une « interdiction d’interruption ». 
  • Rotate regular tasks rather than asking for volunteers to ensure equitable participation.
  • Pour une meilleure accessibilité, demandez-vous s’il y a d’autres possibilités que les réunions où chaque personne est assise autour d’une table. Les longs rapports peuvent-ils être produits en format vidéo ou audio pour les personnes ayant une déficience visuelle? 
  • Si vous dirigez une réunion, notez qui prend le plus souvent la parole et intervenez pour équilibrer la participation, au besoin. 
  • Si certaines personnes monopolisent la conversation, parlez-leur en privé après la réunion pour leur souligner la valeur qu’apportent différentes perspectives à la collaboration et au travail de l’équipe. 
  • Si quelqu’un tente de s’approprier l’idée de quelqu’un d’autre, dénoncez la situation (p. ex., « Oui, j’ai aimé l’idée de Mohammed et je suis ravi·e qu’elle vous plaise aussi. »). 
  • Demandez aux employé·e·s de donner respectueusement leur point de vue. Certaines personnes pour qui s’exprimer ne constitue pas la norme pourraient s’abstenir et s’en remettre aux autres. Demandez-leur : « Jean, vous avez de l’expérience dans ce domaine – qu’est-ce qui nous échappe? Est-ce la meilleure façon de procéder? » 
  • Planifiez les réunions et les événements de façon inclusive; choisissez un endroit où chacun·e peut se sentir bien (physiquement et au chapitre des valeurs) et une heure où tout le monde travaille.